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Cameroun : Persistance du sous-emploi
Le phénomène du sous-emploi touche particulièrement les jeunes et s’observe dans le secteur informel de l’architecture économique nationale.
Par Redaction Bonaberi.com: le 26/12/2018
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L’emploi informel occupe à lui seul, près de 9 travailleurs sur 10, dont 6 environ exercent une activité agricole. Quant au secteur informel, l’on n’y retrouve à peine 12,7% de l’ensemble des actifs occupés. Selon le Bureau International du Travail (BIT), le taux de sous-emploi est le rapport du nombre de chômeurs et actifs occupés en situation de sous-emploi (visible ou invisible) à la population en âge de travailler.

Le sous-emploi visible renvoie au fait, pour une personne active, de travailler de moins de 40 heures par semaine. Le sous-emploi visible quant à lui, traduit le fait qu’un actif occupé travaille en gagnant moins que le Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) horaire en vigueur. Le taux de sous-emploi s’observe plus généralement dans le secteur informel de l’économie nationale.

Un florilège de rapports déplore le taux d’informalité de l’emploi au Cameroun. D’après les statistiques d’ECAM 4, ce taux était de 90,3% en 2007. Il est descendu à 88,6% en 2014. Le secteur informel est composite et comprend outre les entreprises dites informelles, des personnes travaillant pour leur compte dans le secteur de l’économie non organisé. On peut citer les marchands à la sauvette, les conducteurs des motos taxis etc.

Pour lutter contre le sous-emploi au Cameroun, il faut stimuler les acteurs en charge de la gestion du Plan Triennal Spécial Jeunes ; intensifier la communication autour des opportunités qu’offre l’Observatoire National de la Jeunesse ; créer un fonds spécial pour le financement des projets et promouvoir l’auto-emploi. 473.303 emplois ont été créés et recensés au 31 décembre 2017 par rapport 400.000 attendus.
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